Fais un pas de plus et c'est la guerre {P.V: Percy}

On ne peut pas dormir tranquille ici !!!!! J'étais couchée lourdement sur la paille, les membres engourdis et eux, ces infâmes créatures se permettaient de venir me lever !! Ça n'allais pas se passer comme ça ! Je me levait brusquement et renâclât bruyamment en les foudroyant du regard avec l'espoir qu'ils me laisse finir ma nuit. Mais comme on ne peut rien attendre de censé de la part de c'est bipèdes, et que je voyait avec horreur le licol s'approcher dangereusement de ma tête, je bondit sur le côté et envoya une ruade dans le mur. Je m'apprêtait à leur tourner le dos en leur montrant ma croupe pour leur dire : " cassez-vous où vous le payerez cher " quand la longe s'abattit sur celle-ci. Ça je ne pouvait pas l'accepter, je chargea en direction de la porte en hennissant, d'un coup de tête j'envoyais sur orbite le deuxième palefrenier qui maintenait la porte mi-close et je sortit en trombe, sursauta légèrement en entendant claquer mes fers auxquels je n'était pas habituée sur le dallage et pris la direction sur laquelle venait de tomber mon "troutrou" magique.... J'arrivai devant les prés, je me stoppa nette.

J'observais avec attention le moindre mouvement et quand un éclair bleu vin me tomber dessus je m'écarta de justesse et laissa s'étaler par terre ce stupide bipède en lâchant un hennissement moqueur. Je trottinais le long de la barrière boisée et arracha à tant une feuille d'une longue branche d'arbre qui, d'un coup fouettant abattit mon prochain adversaire au sol. Un prés vide où régnait un coin d'ombre attira mon attention : c'est CELUI-LA que j'avais choisi et PAS UN AUTRE !!! Je pris mon élan, galopa calmement, pris mes deux bonnes foulées d'abord... Je sentit mes cuisses se gonfler sous la tension de mes muscles et je sauta, pour atterrir sur l'herbe fine. je jeta un regard furtif en arrière, surveillant le prochain candidat... Mais ils avaient du abandonner la partie vu qu'il soupirèrent en chœur et s'éclipsèrent. *GAME OVER* je repoussa la mèche qui tombait devant mes yeux d'un bref coup de tête et plongea l'encolure vers l'herbe. J'avais un petit creux et je me garda bien de l'ignorer.

Dans la matinée je reçut un visiteur. Une petite jument avec qui je n'avait pas l'humeur de jouer, je fonça sur elle et les soldats eurent juste le temps d'ouvrir la porte avant que mes mâchoires se referme au ras de sa croupe dans un claquement sourd. Je n'accepterait pas de jument ici, c'était mon prés pas le sien elle avait cas s'en trouver un autre moi je voulais LA PAIX! Je me remettait à brouter quand un bruissement fit frissonner mes oreille, *que m'avaient-ils troué encore comme gêneur*. Je me retournait d'un bond, ma tête se dressa et j'hennis de frustration en voyant que mon prés était foulé par un étalon. Je ne savait pas d'où il l'avais sortit celui-là mais avec son pelage bleu il ne m'inspirait pas confiance, je renâclât de rage et plaqua mes oreilles en virgule sur ma nuque en montrant les dents. Je le fusillait du regard sans toute de fois pouvoir m décoller de son regard azur. Mes flancs se soulevait avec ampleur et mon souffle devenait de plus en plus fort, rien que de le voir dans MON prés m'exaspérait déjà ! J'avais entendu parler de cet étalon, et ce qu'on disait était la plus stricte vérité : Ses yeux étaient aussi bleus que la mer circacienne . Moi j'avais beau avoir de yeux marrons banales je n'en avait rien à faire, il ne ferais pas un pas de plus où bien ce serait a guerre. Je n'était pas d'humeur à me faire marcher sur les pieds et ce n'est pas ce simple petit étalon qui allait me résister : il finirait dehors comme tout es autres !!!

"- Toi, tu vas DÉGAGER de là en vitesse où sinon je te fait sortir les tripes et je te les fait avaler jusqu'à que tu crève !!!!!!"

Je prit une voix légèrement plus grave et plus persuasive (à ma manière) et lui cracha :

"- Allez bouge de là tu me gêne c'est MON prés ici pas LE TIENT !!"

J'appuyais mes douces paroles en grattant furieusement du sabot, l'encolure rouée prête à en découdre.