Tout captif porte dans sa main gauche le pouvoir d'anéantir sa servitude. [PV Win ♥]

Messages : 11 Date d'inscription : 11/06/2011

Marcher, librement, seul et sans loi. Voilà ce que j'aimais faire. Je me décida, discrètement, à partir, lors d'une minutes inattention de mon père.

Hum ! Qu'il étais bon de se sentir si libre ! Je me mit à galoper, ma crinière, pourtant petit, flottait au vent. Je vit l'aigle au dessus de moi, on disait que Spirit aimait courir avec cet aigle. Je le regarda, et accéléra mon galop.

Au bout de quelques minutes, mon cœur s’essouffla et je dut m'arrêter. Je m'arrêta sous un arbre, près d'une petite mare très propre où flottaient quelques nénuphars.
J'en bus quelques gorgées avant de repartir, doucement, en marchant. Mes petits sabots rayés luisaient au soleil, et mon pelage chauffait avec la chaleur.

Le soleil commençait à taper, et rester au soleil devint assez difficile, étant donné les conditions.

Je m'arrêta encore une fois, et trouva un petit passage entre deux buissons. Mais juste après l'étroit passage, je remarqua des traces de sabots ... ferrés ... Cela m'inquiéta un peu. J'avais le stricte ordre de ne pas m'approcher des chez les hommes.

Mais je leva la tête, et devant moi, un peu plus loin, se dressa le fort. Un immense bâtiment tout fait de bois, et de fer. Une lourde porte s'ouvrit, et je vit se lancer au galop, quatre cavaliers en selle. J'étais dans leur champs de vue, et très vite, il me remarquèrent et se lancèrent à ma poursuite.

Complètement paniqué, je ne savais pas où aller, ils s'approchaient dangereusement de moi, et je me lança au galop, devant eux. Mais ils étaient très rapide ! Leurs chevaux étaient entraînés pour la vitesse, et la souplesse, et il ne tardèrent pas à rattraper leur retard.

Je sentit une corde se serrer autour de mon cou, m'étrangler. La corde, en se serra, me brûla, et m'arracha une touffe de poils. Je hennit de douleur, avant de tomber, douloureusement au sol. Un caillou vint s'enfoncer dans ma hanche. Je ne pouvais pas voir si je saignait, j'étais coulé au sol, avec des cordes, qui se serraient encore sur mes pattes et mon cou.

On me tirai, et j'avais beau me débattre, rien n'y faisait, j'étais prisonnier. Je hennissait de toute mes forces, même si mon hennissement de poulain, était plutôt drôle qu'autre chose ...

On m’emmena dans le fort, et quand la lourde porte de referma derrière moi, je me débattais encore plus. J'étais en sueur, et je n'en pouvais plus. Je me laissa tomber, mais on me releva à coup de cravache.

Un homme, qui semblait d'un grade élevé, surement un colonel, s'approcha et me tapa sur le museau. Il croyais peu être que j'allais me laisser faire ?!
Je lui mordit la main, et il cria de douleur. Mais les cordes se tirèrent, je sentais ma respiration faiblir, le colonel pris sa cravache et me donna un petit coup sur la croupe, avant de s'éloigner, tenant sa main douloureuse. Les autres hommes me regardèrent, et me mirent autour de la tête, une sorte de corde ... Enfin je ne savais pas vraiment ce que c'était.

On me mit dans une espère de boite, très haute, avec une porte ... box ? Oui, je crois que c'était comme ceci qu'ils appelaient cette boite.
J'étais trop petit pour passer ma tête à la porte, et je hennissait. On me laissa seul. J'avais froid, car dans ce box, c'était humide, sa sentait la transpiration de cheval. La paille n'étais même pas propre ... *Eurk !* Je n'osa pas me coucher, je m’appuya sur le mur, dans un coin. Je tremblais ... De peur ... Enfin, je n'étais pas vraiment sur de ce que je ressentais ... C'était si étrange ...

Mais personne ne semblait entendre mes petits hennissements, et je finit par m'assoupir, complètement épuisé.

Au bout de quelques heures, je me réveilla, car je sentais qu'on me tirai. En effet, un homme tira sur moi pour me faire sortir. D'un seul bond, je jaillit en dehors du box, en bousculant le palefrenier. Il me fit un petit sourire et me caressa la tête. *Non mais oh ! Il se prend pour qui à me toucher lui !*

Je coucha les oreilles en arrière. Il enleva sa main et me regarda l'air de dire : "quel teigneux ce poulain !". Je souffla, et regarda juste à coté. Une jument était en train de sauter au dessus d'une barrière, pour se retrouver dans un pré verdoyant. Je regardait la scène.

Ce fut ensuite un peu étrange ... Un étalon entra dans son pré, et elle le vira de toute ses forces. Elle fonçait sur lui telle une furie ! Pourtant ... Le chevaux cow-boys étaient censé être sage et disciplinés non ? Enfin ... C'est ce que, pour le moment, j'avais vu.

Un autre étalon bleuâtre entra dans son près, elle s'approcha de lui, coucha les oreilles, et lui parla. Puis on tira sur ma corde, et je dus arrêter de regarder cette jument.

Pourtant, elle m'intriguait beaucoup ... On m’emmena dans une endroit, où le sol était tapissé de sable, un peu comme la mer mais ... En beaucoup moins bien : Sans l'eau, la brise maritime, et les coquillage. Oui, en fait, ce n'était pas du tout la mer.

On ma laissa seul à nouveau, sous le soleil. J'avais très chaud, et je me coucha. Le sol était confortable, pas comme dans la boite ! J'avais peur, j'étais tout seul, et je voulais que mon père vienne me sauver ... Mais j'avais beau crier, personne ne m'entendais ...

Une larme coula sur ma joue, je posa ma tête entre mes sabots quand j'entendis des bruits de pas. Je leva la tête, mais le soleil m’éblouit. Je savais que c'était un cheval ... une jument plus précisément, mais je ne pouvais voir ni sa couleur, ni sa tête, le soleil mais faisait trop mal aux yeux.
Je baissa vite la tête, et me releva.

**Jument** Messages : 30 Date d'inscription : 30/05/2011

{ P.S. : tu t'es pas gourée de carrière? x) }
J'en avais "ras le bol" de ce fort et de ces prés où on pouvait pas être tranquille si fallait se battre pour se faire respecter ça ne me dérangeais pas j'avais tout ce qu'il fallait pour me sentir à la hauteur de n'importe quel étalon, mais ce qui m'énervait, au plus haut point, était qu'il était impossible de se reposer, je n'avais donc pas assez de force pour me mesurer à ces abrutis d'étalons qui scouhataient mes prés. Je ruminait en ronchonnant quand j'aperçus une petite chose à demi-enterré au fond de la carrière, je m'en approchait nonchalamment, renaclât et donna un léger coup de sabot dedans, ça frémit un peu. Je recula, les oreilles couchés en arrières et "cracha".

Je repartis tranquillement de l'autre côté de la carrière en trottinant et garda à l'œil ce petit dérangeant. Un homme s'approcha, je savais que c'était pour récupérer un de nous deux, si c'était lui je n'en avait rien à faire au contraire ça me débarrasserais mais je ne tenait pas à retourner dans mon box avant de m'être suffisamment dégourdit, mon instinct me décida donc à ne pas le laisser rentrer dans la carrière. Je me campa sur mes quatre membres, et gratta le sol avec force, envoyant gicler des gerbes de sables. Les dents en avant je lui fonçait dessus et en un bond je me retournait et lui envoyait un magnifique "coup de cul" qui faillit lui attérir entre les deux yeux, l'homme tomba à terre et je chargea, il eu tout juste le temps de sortir en rampant en arrière que j'arrivai déjà à la barrière. J'hennis, moqueuse. Je repartit et quand je sentit qu'il remettais un pas dans le sable, je chargea à nouveau et il s'en alla en courant et moi, un sourire sarcastique au lèvres, je repartit.

Le nez au ras du sol je cherchais un coin bien frais pour pouvoir me rouler mais en vain. J'allais me mettre à faire la furie dans toute la carrière quand je me rappela de la p'tite chose qui devait être carrément coulée dans le sable maintenant, curieuse je m'approcha de nouveau et le poussa délicatement du bout du museau. Voyant qu'il ne daignait pas se lever à mon approche, je lui attrapa les crins et le tira sur quelques centimètres :

"-Debout mortel, ou je t'éventre et te fait bouffer tes tripes !!"

J'affichais une moue désobligeante en agitant frénétiquement les oreilles, les sourcils froncé et tout les sens en alerte, prête à me "carapater" si ce truc se levait et représentait pour moi un potentiel danger. Je fouetta l'air de la queue et tapa le sol mou du sabot pour intimider mon "adversaire". J'avais l'espoir qu'il déguerpisse et que je puisse enfin être seule et tranquille dans cette carrière...

Messages : 11 Date d'inscription : 11/06/2011

{Ouuuups ! ><' Si une admin passe par là, est-ce qu'elle peux déplacer le sujet dans la carrière des cow-boys svp ? *sbaff*}

Je n'étais pas encore levé, la peur de ce qui me regardait surement ... Je sentit comme un petit coup de sabot sur moi, un, puis deux. *Aïe !*

Quelle brute épaisse était là à coté de moi ?! Je no'sait toujours pas me lever. Le bruit de sabot s'intensifiait, le cheval devait commencer à s'énerver. Oh ? J'étais surement dans son chemin ... ou je ne sais quoi encore.

La jument s'éloigna, je sentais qu'elle se mit à galoper. Je me serra tout contre moi même, croyant qu'elle arrivait pour sauter par dessus moi, j'avais de drôles d'idées, mais j'étais sur que les chevaux de cow-boys étaient capable de beaucoup de choses !

Je leva un peu la tête, et je pu distinguer une jument qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Spirit. Elle se retourna vers moi, après avoir mit dehors d'une manière un peu violente, un homme qui tentait de rentrer ici. Je baissa aussitôt la tête.

La jument me donna encore des coups de pieds. J'avais peur, je me mit à trembler, de peur de me faire encore frapper. Ses coups n'étaient pas très fort, mais tout de même, j'avais mal. Je sortit un œil de sous ma patte, et l'entendis crier :

"-Debout mortel, ou je t'éventre et te fait bouffer tes tripes !!"

Je me leva, doucement, tout tremblant, puis dit d'une petite voix timide :

"- C'est bon, je suis debout ... Mais ce n'étais pas la peine de crier et de me menacer, même sans cela je me serais levé."

Bien intrigué par cette étrange jument qui semblait être de mauvais poil, je ne bougea pas. Attendant encore des cris de sa part. Allait-elle m'éventrer ? Je ne savais pas trop, et j'avais un peu peur ... Mais je tentais de rester calme et courageux. Pourquoi criait elle ? Et qu'avais-je fait moi ? Ce n'était tout de même pas de ma faute si j'étais ici ! Je lui dit, avant qu'elle ne puisse parler, tout tremblant, et d'une vois terrorisée :

"- Je ne suis pas méchant. Ne me tuez pas s'il vous plait, je ferais ce que vous me dites ... Mais ne me fait pas mal, je vous en supplie ..."

Je baissa la tête, mais ne put m’empêcher de reposer mon regard sur sa tête. Elle semblait si en colère ... Mais pourquoi ? Je lui sourit, pour essayer de détendre un peu la conversation.

[J'ai déplacé Wink

]

**Jument** Messages : 30 Date d'inscription : 30/05/2011

{ Merci Cheyenne =) }

Je recula d'un bond et repartit en trottinant, montant bien haut les genoux, et je me retourna. Je chargea et me stoppa museau contre museau avec la chose dans un nuage de poussière,et souffla fort, lui faisait voler le toupet. Je fronça les sourcils et le fusilla du regard. Il était drôle celui-là il me plaisait bien j'allais pouvoir le martyriser et ses pleurs seraient ma berceuse <3 .

Je fit claquer mes mâchoires juste au ras de son oreille droite et me redressa en secouant la tête. Je me leva légèrement pour le faire reculer de quelques pas et frappa le sol du sabot. J'émis un hennissement perçant d'un cheval qui est prêt à en découdre et me rapprocha, l'encolure rouée, le regard figé sur ma "proie", j'avançais d'une allure mesuré et souple. Je me rapprochais et j'esquissai un sourire narquois au coins de ma bouche. Je me leva très haut et mes antérieurs se rabattirent tout près de la tête du pauvre poulain.

Je m'écarta d'un bond et éclata de rire en voyant la tête qu'il tirait, je me roula dans le sable et me releva pour me lancer dans un galop nerveux et saccadé que je prolongea durant tout un tour de carrière et quand j'arrivais enfin dans le coin du poulain je ralentit et grinça des dents pour l'apeurer. Tout en gardant mes distances je me décida à lui causer :

"- Il n'est pas sage de me parler sur ce ton petit poulain insouciant... ma voix se radoucit, M'enfin faut pas être ridicule mon chou je vais pas te bouffer je suis pas cannibale non plus... Mais vu que tu insiste pour faire tout ce que je veux alors t'en fait pas je ne me gênerais pas pour me servir de toi comme d'un esclave. En échange de tes services je t'assurerais protection et torture quotidienne, tu ne pouvait pas mieux tomber avoue !"

J'aurais pu me tordre de rire dans le sable, mais par honneur je ne le fit pas.
J'entendis au loin le tonnerre grondé, il allait surement pleuvoir et je détestait l'orage et la pluie, ça me rendait nerveuse et de mauvaise humeur... Je leva les yeux au ciel et dessina sur mes lèvre un graaaaaaaand sourire forcé. Je me retourna pour chercher un coin où m'abriter. Mon regard dériva aux alentours et s'arrêta sur un coin ou le toit prenait légèrement son ombre sur le sable. Je m'en approcha, j'allais être au sec c'était l'essentiel. Je jeta d'une voix limpide derrière mon dos :

"- Ramène-toi ici ça ne devrait pas être atteint par la pluie alors à moins que tu ne veuille prendre ta douche tu ferais mieux de venir. Et je marmonna tout bas, en plus tu risque d'attraper froid..."

Je me contorsionna pour rentrer dans le petit espace qui me servait d'abri et me débrouilla pour laisser une petite place au jeunot. Tandis que les gouttes commençaient à marquer le sol sablonneux, je priait pour que l'orage ne dur pas toute l'après-midi...

» Promenade dans le bois [libre]